Chaque année les musulmans pratiquent le jeune. Neuvième mois de l’année lunaire, ramadhan est l’un des cinq piliers de l’islam. Il se caractérise par une période privation de nourritures et de boissons qui peut durer jusqu’à 16 heures comme c’est le cas cette année en Algérie.
Cette année les musulmans du monde entier se posent des questions sur la façon dont va se passer le ramadhan 2020, dans le contexte de la pandémie du Covid-19 et du confinement.
Hipppocrate aurait affirmé : « Il faut être mesuré en tout, respirer de l’air pur, faire tous les jours(…) de l’exercice physique et soigner ses petits maux par le jeune plutôt qu’en recourant aux médicaments ». Le jeune permettrait au corps et à l’esprit d’accéder à ses pleines ressources de vitalité, voir de guérison. Les sportifs aussi pratiquent de plus en plus le jeune pour accroître leurs performances.
Le jeune peut trouver sa place au sein d’une stratégie d’équilibre entre les apports et les dépenses énergétiques. Jeuner peut abaisser les nombres de calories consommées mais aussi à réguler les différentes sécrétions hormonales agissant directement sur le stockage (insuline….) et la sensation de satiété et de faim.
Durant la période de jeune, l’organisme mobilise beaucoup de graisses stockés ce qui a un effet amaigrissant.
Plusieurs consensus indiquent des effets significatifs. Pratiqué régulièrement, le jeune pourrait lutter contre de nombreuses maladies ; comme l’asthme, les allergies ou les rhumatismes.
Le jeune est efficace dans la protection du système cardiovasculaire, c’est avant tout grâce à son effet purificateur. En éliminant les déchets stockés dans votre corps, le sang qui y circule sera nettement plus propre. C’est par exemple le cas pour ce qui est du cholestérol et des triglycérides.
En plus de cela, La production de certaines hormones bénéfiques pour le cerveau, le pic matinal de cortisol pour nous booster, la dopamine pour être de bonne humeur en journée et enfin de la sérotonine en soirée pour vous donner une impression de bien-être.
En revanche, chez les sujets âgés et chez les malades atteints de pathologies chroniques (diabète, maladies cardio-vasculaires, etc.), le jeûne est fortement déconseillé.
Mais seul le médecin traitant est capable de se prononcer, au cas par cas.
Docteur A. AKBI